12 mars 2007

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"Tout a commencé par une amie remarquant que les chaussures sans cuir étaient soit horribles soit de faible qualité", se souvient Lauren Caroll, fondatrice avec Jodi Koskella de la marque Charmoné (New York), qui s'enorgueillit de concevoir des modèles d'escarpins rafinés, tout en affichant un respect maximum des animaux (qui pour une fois ne sont pas au menu), du règne végétal (qui fournit la matière première), et des travailleurs, qui, en Italie, assemblent dans des conditions honnêtes ces petits bijoux pour pieds fragiles. Bien sur, Lauren et Jodi admettent des concessions : "comment peut on se revendiquer eco friendly en utilisant des matériaux synthétiques ?" La réponse est rapide : la fabrication de micofibre (sauf PVC) s'avère bien moins polluantes que l'inventaire des procédés requis pour arracher, nettoyer, et teindre le cuir des millions de chaussures que la planète gerbe en containers dans les ports internationaux du commerce international. De plus, l'incorporation de fibres chimiques permet à Charmoné de participer à un processus de recyclage de plastiques comme le polyuréthane. Comble de luxe, 5% des 200€ minimum que vous lacherez pour porter ces délicates espadrilles seront redistribuées à des ONG, comme Women for Women International, qui prend en charge les victimes survivantes de conflits et guerres civiles. Lien :  charmoneshoes.com

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