5 août 2014

Aujourd’hui dans le monde, l’extension des espaces urbains rime avec la densification de la nature. Et, c’est tant mieux ! A l’heure où la planète tire une sonnette d’alarme pour préserver la nature, les Hommes l’imaginent sous toutes ses formes. On ne parle désormais plus d’implanter des parcs dans les villes (faute d’emplacement disponible) mais plutôt de faire pousser de la verdure sur des espaces déjà occupés.

En route pour la ville végétale ! Un potager sur le toit des immeubles à Chicago ? Une végétalisation des toits des bus New Yorkais ? L’ère futuriste, à l’image du 5e Luc Besson semble être arrivée ! Regardons d’un peu plus près les dernières innovations récompensées au Solar Decathlon à Versailles le mois dernier.

La compétition mondiale des 20 habitats solaires du futur, organisée par le Solar Décathlon a une fois de plus remporté un vif succès. Plus d’un millier de personnes venues de 16 pays se sont rendues sur place afin d’admirer les meilleures innovations en matière de construction écologique.

C’est l’Italie, qui se hisse à la tête du classement général. Son projet « Rhome for Dencity », un immeuble en bois de 4 étages, s’est démarqué par son design. Les concepteurs ont réussi à faire des panneaux photovoltaïques de véritables objets de décoration. Ces mêmes panneaux, pas seulement esthétiques, peuvent se transformer en loggia lors de fortes pluies ou bien en pare soleil, générant ainsi plus d’énergie.

Mais la France aussi est cette année sortie du lot. La construction de ses nouveaux bâtiments part d’un constant simple : Ceux-ci doivent avant tout favoriser la réduction de la consommation d’énergie avant de chercher à produire un maximum d’énergie à bas coût.

Un des derniers projets français en date : La construction d’une école écologique en Basse Normandie. L’objectif est ici de construire un bâtiment qui respecte la norme Haute qualité environnementale (HQE). Pour réaliser ce projet, le fondateur a mis en place un toit végétalisé, des panneaux photovoltaïques et des ballons d’eau chaude solaires. Ce projet, financé en parti par l’état a un coût. En effet, le montant total est estimé à plus de 4 millions d’euros. Comme le rappelle le maire de la ville « Si vous pensez que l’éducation coûte chère, essayez l’ignorance ».

La nouvelle manière d’appréhender les logements du futur est donc de privilégier le « low tech » sur le « high tech ».

Sources