10 février 2008

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A coté des villes les plus riches du monde, c'est dans l'un des plus gros producteurs d'hydrocarbures au monde, l'état des Emirats Arabes Unis, que fut lancé en 2006 le projet de ville complètement libre de toutes émissions de CO2, livre aussi de toute circulation automobile : le projet MASDAR était né, il prévoit 22 millions de dollars d'investissements pour une population de 50000 habitants sur 6.5 km2 à l'horizon 2015. La construction vient juste de commencer, mettant en valeur la démarche environnementale des Emirats.

Masdar City, qui signifie "source" en arabe, fonctionnera exclusivement au moyen d'énergies renouvelables, dont l'énergie solaire, une ressource constante dans le désert de l'émirat. Ses 50.000 habitants circuleront en utilisant des tramways et une série d'autres moyens de transport automatiques. Contrairement aux somptueuses tours de la ville d'Abou Dhabi, une maquette de Masdar City, conçue par le groupe Foster and Partners, montre des constructions basses et équipées en panneaux solaires sur les toits. Malgré l'abondance du soleil, seuls les parcmètres sont actuellement alimentés en énergie solaire aux Emirats qui, à l'instar des autres monarchies pétrolières du Golfe, utilisent encore peu l'énergie solaire. Des solutions innovantes seront mises en oeuvre pour remplacer les batteries de climatiseurs qui rendent la vie moderne possible dans le désert d'Abu Dhabi : la cité sera située non loin de la mer et un mur de ceinture devra la protéger de l'air chaud soufflant du désert et du vacarme de l'aéroport international de la région. L'eau douce, rare, sera extraite des eaux salées du Golfe Persique et désalinisée à l'énergie solaire, tandis qu'une des premières grandes usines de fabrication d'hydrogène tentera de valider la pertinence de cette solution.