12 mars 2023

Privés de recettes monumentales, les état prennent peu à peu la mesure des sommes en jeu : "il n'y a jamais eu autant d'argent sale en circulation dans le monde, entre 8000 et 36000 milliards dans le monde," estime Christohpe Boisbouvier dans sa préface du dernier ouvrage de Renaud Van Ruymbeke,  " OFFSHORE. Dans les coulisses édifiantes des paradis fiscaux ", paru en décembre dernier aux éditions Les Liens qui Libèrent.

Au delà du constat , l'ouvrage révèle quelques techniques d'évasion fiscale, petite ballade du Delaware à la City, en passant par Dubaï, la Suisse et  l'Irlande, places considérées comme favorisant l'évasion fiscale, mais aussi les véritables  paradis fiscaux comme les  îles Caïman, îles Marshall, Bahamas, ou encore îles Vierges où se concentrent tout à un tas de sociétés paravent ou autres immatriculations de yachts. Et une fois ce constat établi,   le magistrat nous relate la difficulté du travail et le temps nécéssaire à la justice pour démonter  en règle les inextricables   circuits de transfert des produits du crime, de la corruption, ou simples richesses accumulées au fil des années par les dictateurs en herbe. Travail des journalistes, lanceurs d'alerte sont essentiels pour réveler l'implication, par exemple des politiques, comme les Panama Papers qui ont mis sur le devant de la scène l'implication des dirigeants et proches d'une palanquée de pays :  l'Arabie saoudite, l'Argentine, les Émirats arabes unis, l'Islande, le Pakistan, le Royaume-Uni et l'Ukraine — sont directement incriminés par ces révélations, tout comme des membres de leurs gouvernements, et des proches et des associés de chefs de gouvernements de plus de 40 autres pays, tels que l'Afrique du Sud, la Chine, la Corée du Sud, le Brésil, la France, l'Inde, la Malaisie, le Mexique, la Russie et la Syrie...

Le buzz : tout un tas d'interviews dans les médias

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