18 mai 2008

KIEV, 18 mai 2008 (AFP). La Banque européenne de reconstruction et de dévloppement a annoncé dimanche à Kiev, lors de son assemblée annuelle, la création d'un "indice de l'énergie durable" pour mesurer les progrès des pays de sa zone d'activité sur la manière de gérer l'énergie.

Etalonné de 0 à 1, il permettra de mesurer l'action des pays de l'ancien bloc communiste du triple point de vue de l'efficacité énergétique, du développement des énergies renouvelables et des politiques destinées à régler le problème de changement climatique.

Alors que la Berd a fait de l'efficacité énergétique son cheval de bataille depuis deux ans, son chef économiste Eric Berglöf a estimé "qu'avec un tel repère, les politiques et les leaders d'opinion pourraient mesurer les progrès dans leur propre pays et tirer des leçons de l'expérience des autres".

L'indice examinera pour chacun des trois points de vue les institutions et les incitations de marché mises en place, et les résultats obtenus.

Le niveau 0 désignera un manque complet d'institutions et d'incitations de marché couplée à une forte intensité de carbone et pas d'électricité issue de ressources renouvelables, 1 des résultats optimum.

Actuellement, les pays d'Europe de l'ouest réalisent un score d'environ 0,8, les pays de la zone d'activité de la BERD entrés dans l'Union eropéenne en 2004 un score de 0,5 au moins (sauf l'Estonie, juste en dessous).

Parmi les pays du sud-est de l'Europe, la Croatie approche ce score, mais la plupart des pays de l'ouest des Balkans sont en dessous de 0,4, comme la Russie et l'Ukraine.

La plupart des pays de la Communauté des Etats Indépendants (CEI), qu'ils soient producteurs ou importateurs d'énergie, sont entre 0,2 et 0,3.