11 mai 2006

abeille.jpgC'est la contribution estimée du rôle pollinisateur des abeilles au PIB (Produit Intérieur Brut) Américain. Ce chiffre met en évidence l'importance du "capital" naturel, qui est encore trop peu inclus dans les calculs économiques : c'est probablement là la principale raison du manque d'initiatives en matière d'écologie de la part des entreprises, qui sont peu sanctionnées pour les dégats qu'elles occasionnent ou au contraire peu récompensées pour leurs actions vertueuses.

Ce chiffre résulte d'études savantes opérées par l'INRA, Institut National de la Recherche Agronomique. Publiée il y a déjà un an, cette étude est toujours accessible en ligne (voir lien ci dessous) et s'inscrit dans le programme ALARM, à l'échelle européenne, dont  l'objectif sur cinq ans (2004-2008) est d'évaluer scientifiquement  les risques encourus par la biodiversité terrestre et aquatique et de décrire  les conséquences potentielles de son déclin à l'échelle de l'Europe, afin de minimiser les impacts négatifs de l'homme. Avec 54 partenaires dans 26 pays (en Europe et Argentine, Chili, Israël, Russie et Suisse) c'est un des plus gros programmes européens jamais conduit sur la biodiversité.

L'étude de l'INRA a déjà permis de mettre en évidence  l'abondance et de la diversité des pollinisateurs. La quantification de leur rôle économique reste un tournant historique qui souhaitons le sera largement diffusé.

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