L'Irlande (comme la Bretagne) souffre d'une situation paradoxale. Bien que formidablement gatée par la nature (vent et soleil plusieurs fois par jours), l'île d'émeraude n'est pas encore sortie de l'âge des énergie fossiles. Une grande partie des centrales Irlandaises fonctionne soit au fuel, gaz ou à la fameuse tourbe locale, en voie d'épuisement. Toutefois, a l'heure actuelle, l'énergie des éoliennes installée totalise tout de même 1000 MW de puissance, ce qui représente 1/5 de la consommation maximale enregistrée cet hiver (5000MW pour 4 millions d'habitants, à comparer avec le pic de consommation de décembre dernier en France, approchant les 90000 MW pour 60 millions d'habitants). La nouveauté du jour, c'est qu'un étude du Syndicat Gouvernement dédié à l'énergie éolienne révèle que la force du vent Irlandais serait suffisante pour alimenter, en termes de puissance produite, toute la population. A méditer !!
Autonomie énergétique en Irlande : la force du vent, suite
17 mars 2008
L'Irlande a bien raison de s'opposer au nucléaire, disposant d'un fort potentiel éolien (irrégulier mais prévisible) mais aussi d'un fort potentiel du côté des énergies de la mer (marées, courants, vagues, houle) qui sont stables tout au long de la journée et de l'année.
Une chose intéressante à savoir, c'est que la puissance installée au cours des cinq dernières années a été de 62.800 MWe pour l'éolien contre 13.600 MWe pour le nucléaire.
En terme d'énergie, le nucléaire produit en moyenne 82% du temps à puissance nominale dans le monde (72% en France à cause de sa surcapacité nucléaire) et l'éolien 23% du temps en moyenne dans le monde.
L'énergie supplémentaire produite à partir des nouvelles installations est ainsi de 125.600 GWh/an pour l'éolien contre 98.000 GWh/an pour le nucléaire.
Lire cette étude : Energies fossiles et fissile
Dans les prochaines années, l'énergie éolienne augmentera encore son avantage sur le nucléaire pour la quantité d'électricité produite par les futures installations.