30 septembre 2016

 

banniereconcours2016-homepage-finLe concours « Capitale française de la biodiversité »

Le concours « Capitale française de la biodiversité » est né en 2010 et s’adresse aux villes de plus de 2000 habitants et aux intercommunalités françaises. Organisé par deux associations (Plante & Cité- centre d’ingénierie de la nature en ville- et Natureparif - agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France, le concours invite les collectivités à présenter des actions exemplaires qu'elles auront réalisées en s’intéressant à des sujets divers mettant tous en avant la préservation de l’environnement : agriculture urbaine et biodiversité, biodiversité et citoyenneté…). Chaque ville retenue reçoit la visite d’un comité scientifique et technique composé de chercheurs, techniciens territoriaux, représentants d’institutions et d’associations spécialistes de la nature, chargé d’évaluer les actions des participants.

Cette année , les villes participantes ont été invitées à s’intéresser au thème « Sols et biodiversité ». Rennes a été désignée « Nouvelle capitale française de la biodiversité ».

 

La distinction et l’engagement de la Métropole Rouen Normandie

 

Candidate au concours « Capitale française de la biodiversité », la Métropole Rouen Normandie a été nommée « Meilleure intercommunalité pour la biodiversité 2016 ». Cette distinction récompense son engagement dans le cadre d’un plan pluriannuel d’actions en faveur de la biodiversité organisé en fonction des grands enjeux de sa trame verte et bleue locale, qui couvre tout autant ses forêts, son réseau de mares et ses nombreuses zones humides, que ses pelouses calcaires ou silicicoles, milieux naturels exceptionnellement riches en biodiversité mais aussi très fragiles.

 

Cette année, la Métropole a proposé au jury trois actions réalisées répondant au thème

« Sols et biodiversité » :

 

L’éco-pâturage : parce que les coteaux ont été abandonnés par les agriculteurs, la Métropole les met gratuitement à disposition des propriétaires d’animaux. L’objectif de ce projet est d’aboutir à la revalorisation écologique de ces milieux délaissés et à la réappropriation d’un maximum de pelouses calcicoles des coteaux. L’éco-pâturage présente de nombreux avantages : la réduction des déchets verts, la disparition des nuisances sonores (liées aux engins mécaniques d’entretien), la réduction des coûts, le développement de la biodiversité ainsi que le maintien et la restauration d’une flore diversifiée.

 

La restauration du site silicicole des Terres du Moulin à Vent à Bardouville et Anneville-Ambourville : lieu de villégiature d’une faune et d’une flore rares, ces milieux silicicoles font l’objet d’une restauration ambitieuse : protéger la ressource en eau du captage de Bardouville, protéger et restaurer des habitats naturels silicicoles sur le site, développer une activité agricole responsable, gérer durablement les espaces boisés, mettre en valeur le paysage remarquable du site.

 

L’agriculture étant le moyen le plus économique pour gérer les milieux naturels, la Métropole met à disposition des parcelles aux exploitants agricoles à la condition qu’ils respectent un cahier des charges environnemental très strict (interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires, des engrais par exemples).

 

La protection de la biodiversité dans les dispositions du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (en cours d’élaboration) : dans ses documents d’urbanisme, la Métropole s’est engagée à protéger les sols. Chaque opération d’aménagement prendra ainsi en compte le respect et la préservation de la biodiversité.

 

 

En 2017, l’opération « Capitale française de la Biodiversité » invitera les collectivités à valoriser leurs actions sur le thème « Aménager, rénover et bâtir en favorisant la biodiversité ».