30 mars 2021

L'écologie est un perpétuel questionnement : dans les années 2000 on ne tarissait pas d'éloges sur l'utilisation du pin Douglas pour la construction. L'essence, à la distribution encore confidentielle, fait l'objet de sylviculture en France depuis la fin du 19e siècle. Depuis quelques décenniers on importait encore beaucoup de ce bois qui pousse naturellement en Amérique de l'ouest, notamment Colombie Brittanique. onnu pour ses propriétés de résistance mécanique et sa durabilité naturelle sans traitement chimique, il est très prisé des constructeurs à vocation écologique.

Aujourd’hui, avec un massif de 420 000 hectares, la France est le premier pays européen producteur de Douglas (Source : France Douglas). Les plantations arrivant à maturité, le marché local s'est structuré et désormais la filière tourne. C'est là que la bât blesse : la monoculture de Douglas commence à poser de sérieuses questions, notamment dans le Morvan où l'on plante à tout va.

Comme toutes les monocultures, la sylviculture intensive de Douglas affecte les paysages, la biodiversité, et transforme des espaces agricoles en étendues à vocation industrielle. Un choix certes pertinent dans un monde infini, mais désormais questionnable dans un contexte où les resources naturelles sont en danger.

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