2 novembre 2020

Deux poids, deux mesures : alors que l'Europe entre dans une phase apparament dangereuse de l'épidémie mondiale, la France se distingue par une avalanche de décisions technocratiques incompréhensibles depuis qu'a été prononcé le 2e confinement strict. Alors qu'en Allemagne (Source : Le Figaro), les petits commerces gardent le droit d'ouverture, et qu'en Belgique (Source : Courrierinternational) les librairies sont classées dans la catégorie "commerce essentiel" de ce coté ci du Rhin c'est la cacophonie et l'on se retrouve aujourd'hui avec des rayons livres interdits à la vente dans les supermarchés. Effrayant , grotesque, kafkaeïen.

La vente en ligne, le click'n collect : suffisant ? 

Bien évidemment les petits commerces peuvent compter sur internet pour se développer, mais au prix d'une énergie démesurée. La concurrence extrême entretenue par les géants de la vente en ligne est difficile à tenir pour un commerce de centre ville. De nombreux commerçants ont donc décidé de braver les interdictions, rappelant que la taille des petits commerces encourage le respect des mesures sanitaires.

Un gouvernement aux abois qui marche sur la tête

Après un weekend marqué par les ouvertures illégales de petits commerces, notamment librairies dénonçant une concurrence illégales avec les grandes surfaces, comme la FNAC, le gouvernement a réagi par une décision encore plus absurde : l'interdiction totale de la vente de produits non essentiels en grandes surfaces, en premier lieu les livres !!

En quelques jours, les premiers mouvements de mairies et commerçants indépendants ont fait mouche : on ne compte plus les arrêtés municipaux autorisant, malgré les réticences des préfectures, l'ouverture des petits commerces.

La carte des maires frondeurs

publiée par un "collectif gilets jaunes paris", la carte des maires frondeurs donne une idée de l'étendue des initiatives locales en cours, qui sans aucun doute donnera lieu à  une bataille légale entre élus locaux et pouvoir central. à suivre.

 

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