25 septembre 2009

Symbole d'un renouveau ? les élus du Finistère se penchent à nouveau sur le développement de la ligne TER qui parcourt le finistère sur 100 km entre Quimper et Brest. C'est un pis aller : tout au long de la première moitié 20e siècle, et jusque dans les années 70, un dense réseau de chemin de fer désservait les campagnes, avec Carhaix comme centre névralgique d'un ensemble de voies qui aujourd'hui sont rebaptisées vertes, destinées aux loisirs endimanchés des automobilistes - parfois cyclistes.

Mais développer un service de TER, aujourd'hui, c'est malheureusement aussi une affaire de gros sous, de rentabilité, et donc de masse critique. L'objectif de l'association assoter29, basée à Pont de Buis, est de mobiliser les élus pour que  leur action s'intéresse aussi à la désserte de communes rurales qui aujourd'hui n'hébergent pas que des ruraux mais aussi des rurbains, travailleurs des villes qui ont choisi la campagne. Et c'est très bien expliqué ainsi :

"La mission d’aménagement territorial du train express régional (TER) serait donc, selon nous, mieux remplie si les élus se préoccupaient de ces Finistériens, souvent plus modestes, qui ont quitté les grandes villes pour pouvoir acheter leur logement notamment ; qui plus est, des Finistériens d'avantages pénalisés, et pour cause, parl’augmentation du coût des carburants."

S'adressant  aux   riverains de la ligne Quimper Brest, l'association propose en ligne un  questionnaire afin de mobiliser les  usagers.

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