5 mars 2009

 Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) , l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), le Forum international des transports (FIT) et la Fondation FIA (Fédération Internationale de l'Automobile), ont conjointement  lancé ce mercredi à  Genève une initiative globale d'économie de carburant, qui appelle les gouvernements et l'industrie automobile à réduire de moitié la consommation mondiale de carburants pour diminuer les émissions de CO2. 

Cette initiative appelée "Global Fuel Economy Initiative" ( Initiative globale d'économie de carburant) pourrait permettre d'économiser 6 milliards de barrils de pétrole et de 2 gigatonnes de CO2, grâce aux techniques existantes, ont indiqué le PNUE, l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le Forum international du Transport et la Fédération internationale de l'Automobile, lors d'une conférence de presse tenue à l'occasion du 79ème salon internatiional de l'automobile de Genève.

"Face à la récession économique, il y a une véritable opportunité pour les gouvernements de combiner le soutien à l'industrie automobile avec des mesures permettant d'atteindre des objectifs environnementaux et politiques", affirme ainsi Nobuo Tanaka,  directeur général de l'Agence Internationale de l'Energie, s'exprimant dans le cadre d'une conférence de presse à Genève où se déroule le salon International de l'Automobile.

Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le Forum international du Transport et la Fédération internationale de l'Automobile ont estimé lors d'une conférence de presse que cet objectif devait être lié aux plans de sauvetage du secteur automobile sinistré, préparés par les gouvernements.

"Nous devons trouver le moyen de réconcilier les aspirations légitimes de mobilité avec une réduction ambitieuse (d'émissions, ndlr) de CO2 par les voitures dans le monde et la reprise de l'économie", affirme Nobuo Tanaka .

A savoir : La flotte mondiale devrait être multipliée par trois d'ici 2050, en particulier dans les pays en développement. Cette situation pourrait, si rien n'est fait, être lourde de conséquences en raison de l'augmentation des émissions de CO2, un des principaux gaz à effet de serre responsable des changements climatiques.

L'objectif de diviser par deux la consommation de carburant pourrait permettre de réduire les émissions de l'Union européenne d'un volume équivalent à la moitié de ce qu'elle rejette en un an, ce qui correspond à six milliards de barils de pétrole et 2.000 milliards de tonnes d'émission de dioxyde de carbone (CO2).