18 février 2009

PARIS, 18 fév 2009 (AFP). L'ancien président Valéry Giscard d'Estaing a rédigé la préface - élogieuse - d'un livre qui nie la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique, pourtant considérée comme avérée par une très large majorité de scientifiques.

S'il ne reprend pas à son compte les affirmations de l'auteur, l'ancien chef de l'Etat salue une démarche "à la fois objective et inventive" et loue "une réflexion originale qui débouche sur des interrogations fondamentales".

"Ce livre a le mérite de nous conduire à nous interroger sur les idées reçues, et peut-être à découvrir des voies d'avenir plus réalistes", écrit VGE, qui a par ailleurs pris position contre le développement des éoliennes en France.

Dénonçant une "intoxication intellectuelle d'échelle mondiale", Christian Gérondeau, qui se présente comme un "expert indépendant", multiplie dans "CO2, un mythe planétaire" les attaques virulentes contre les experts qui "travestissent", selon lui, la réalité.

"La vérité, c'est qu'il y a toujours eu des changements climatiques, que ceux que nous connaissons sont plus faibles que ceux des épisodes passés, et qu'il n'y a aucune preuve que l'homme y soit pour quelque chose", écrit-il.

M. Gérondeau, par ailleurs président de la Fédération française des automobile clubs, livre une violente charge contre le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), prix Nobel de la paix 2007 pour ses rapports scientifiques.

"Le Giec véhicule aujourd'hui une vision orientée du monde, systématiquement négative et faisant fi de la réalité", assure-t-il.

Selon le Giec, le changement climatique, désormais "sans équivoque", est "très vraisemblablement" (90% de certitude) dû aux activités humaines (gaz, charbon, pétrole).