15 janvier 2009

LYON, 15 jan 2009 (AFP). La fondatrice de la CRIIRAD (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) Michèle Rivasi sera la future tête de liste du rassemblement Europe-Ecologie dans la région Sud-Est aux élections européennes, ont annoncé les Verts jeudi soir à Lyon.

"La candidature de Michèle Rivasi, arrivée en tête de la consultation des militants, devrait être officialisée ce week-end par le Parlement des Verts", a affirmé Cécile Duflot, secrétaire nationale du mouvement écologiste, lors d'une conférence de presse.

Mme Rivasi, députée de la Drôme de 1997 à 2002, a estimé que le rassemblement Europe-Ecologie, constitué autour des Verts, de Daniel Cohn-Bendit, de José Bové et des proches de Nicolas Hulot pour les élections européennes, "constituait une véritable opportunité".

"On a tous de véritables compétences que l'on va porter sur le plan européen", a ajouté l'adjointe au maire de Valence, se disant "ravie de cette dynamique de rassemblement".

"Nous avons la volonté de mettre les questions écologistes au coeur du débat", a ajouté de son côté Mme Duflot. "Car nous savons que la campagne européenne va être privatisée, notamment par les partis de gauche, sur des enjeux franco-français et c'est extrêmement dommageable", a-t-elle ajouté.

"L'enjeu de ces élections, ce n'est pas de s'opposer à Sarkozy ou d'apporter son soutien à je ne sais qui", a-t-elle déclaré.

Mme Duflot, qui ne veut pas "se fixer d'objectif quantitatif" pour les élections même si elle espère "le meilleur score possible", a expliqué que les grandes lignes du programme de leur rassemblement tenaient en un but: "la reconversion écologique de l'Union européenne".

"L'idée, c'est que demain, nous soyons tous écolos", a renchéri Sandrine Bélier, tête de liste d'Europe-Ecologie dans le Grand Est. "Pour que notre futur soit plus viable, plus désirable, il faut que chacun anime le débat", a-t-elle ajouté.

Pour José Bové, candidat du rassemblement dans le Sud-Ouest, le projet commun à tous est "une Europe de paix, fédéraliste, citoyenne et écologiste", soulignant que "la construction de l'Union européenne ne doit pas se faire au détriment d'autres peuples de la planète".

"Nous représentons une alternative globale au niveau économique et social", notamment à la crise financière et économique actuelle, a conclu l'ancien leader paysan.