4 juillet 2007

Argent, ébène, os : une fois de plus, la beauté des matériaux va rimer avec un respect des lieux d'extraction et de production : c'est assez rare dans le domaine de la joaillerie, cela mérite d'être signalé et encouragé. Bagues, pendentifs,  colliers : avec une collection épurée, minimaliste, le projet IKKEN est exemplaire, à plusieurs titres.

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Dès son premier voyage en Afrique, en 2003, Baptiste Bataille, styliste, décidait de consacrer ses premières créations à la mise en valeur du formidable patrimoine culturel des pays qu'il découvrait. Dès 2004, il choisissait d'aller étudier au Niger, s'imprégner des cultures locales, apprendre les différents corps de métiers pratiqués traditionnellement : couturiers, forgerons, bijoutiers... Souhaitant s'investir plus profondément dans son projet, Baptiste décidait alors, à partir de 2005, de féderer tous ces talents afin de créer un savoir-faire unique, orienté export haut de gamme : La rencontre avec les artisans a débuté début 2005. C'est en juillet de cette méme année que fut créée une coopérative. Après certaines difficultés par rapport à la finition des pièces, l'artisan joaillier Francais, M Georges Kamba, fut appelé à la rescousse. Avec 35 années d'expérience sur la place vendome, il achevait un parcours unique pour la création des collections IKKEN. Dès l'été 2007 sera installé un atelier de production, à Nimey (Niger), avec l'achemimenement vers l'Afrique de plus de 80kg de matériel de joaillerie !

Les méthodes de travail y seront scrupuleusement suivies, pas franchement à l'occidentale. La fabrication des bijoux est faite dans un respect absolu des techniques locales, les dix artisans touaregs qui s’y consacrent sont libres ’utiliser leur savoir-faire séculaire, épaulés par une méthodologie et du matériel européen. Chacun travaille ses pièces d’un bout à l’autre de la réalisation, accordant jusqu’à une journée entière à la production de certains modèles...

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