4 juin 2007

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L'IATA, association des transporteurs aériens, tient cette semaine réunion à Vancouver. Au programme : le réchauffement climatique. Il y a fort à faire. On le sait, les avions sont parmi les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre. Il était donc urgent, pour une profession qui vient de traverser une crise économique sans précédent, de s'attaquer au problème alors que l'engouement du public pour ce moyen de transport se reconstitue.  Des solutions existent probablement, mais elles vont être douloureuses pour les quelques millions de privilégiés qui chaque année font partie des transnationaux, se jouant des frontières, des distances, et des climats. Si les occidentaux ne peuvent se passer de l'avion, il ne faut pas s'attendre à ce que les millions de chinois qui s'enrichissent s'en privent : Il faudra sans aucun doute passer par une taxation accrue des billets, permettant de financer des programmes de compensation. Mais comme elle l'affirme très justement sur son site, l'IATA peut déjà s'inspirer de la nature pour réaliser ses premières économies : le corbeau, par exemple, est reconnu pour sa capacité à choisir instictivement la ligne droite pour aller de A à B. Ce qui n'est pas le cas des avions, qui doivent s'accomoder de contraintes réglementaires, survol d'espaces aériens spécifiques par exemple, imposant ainsi au passager un zigzag consommateur. Parmi les bonnes résolutions, anecdotique certes, on note la disparition du billet papier, qui sera  remplacé dès 2008 par le billet électronique sur toutes les compagnies. Quelques arbres épargnés pour une forêt mondiale sous la pression croissante du CO2 qui s'accumule.