Les plus âgés d'entre nous se souviennent sans aucun doute de l'époque des bouteilles consignées, quand le moindre récipient de verre se monnayait, après utilisation, entre 50 cts et 1 franc l'unité. Puis vinrent les années 80. Pétrole pas cher, plastique bon marché eurent raison de ces pratiques qui aujourd'hui, conjoncture oblige, reviennent au gout du jour.
C'est ainsi qu'au Festival du Cinéma de Douarnenez (Finistère), la semaine dernière, le bar à vin avait remplacé les sordides gobelets plastique par des verres à vin, en échange d'une consigne de 1 euro (En 20 ans, l'inflation et le passage à l'euro ont fait chauffer les prix !). Autre exemple de pratique exemplaire : la marque Millet, qui vend des articles de sport et notamment des cordes d'escalade (photo ci-contre) a répété cette année son opération de reprise des cordes usées. Et cette année le jeu en valait la chandelle : 35 centimes d'euro par mètre de corde récupérée permirent ainsi à de nombreux sportifs de renouveler leur équipement tout en alimentant un processus vertueux : Millet avait collecté l'année dernière plus de 55000 mètres de cordes usagées, qui ont pu être transformées pour être recyclées dans la fabrication de modèles neufs à travers une filière de recyclage agréée et contrôlée selon la norme environnementale ISO 14000.
