Il était temps : les religions monothéistes ont une facheuse tendance à placer l'être humain au sommet de la création, unique recepteur du don de l'esprit. Le résultat est là : l'exploitation de la nature par les sociétés chrétiennes est un désastre, et une remise en question métaphysique est à l'ordre du jour. Les orthodoxes l'ont bien compris. Leur patriarche, Bartholomée Ier, chef de l'église orthodoxe, a proclamé hier l'ouverture des travaux du 6e symposium écologique à Manaus (Brésil), à bord du navire "Grand Amazon", qui est consacré à la préservation de ce grand fleuve, en présence du secrétaire d'Etat aux affaires étrangères de la Grèce, Evripidis Stylianidis, du représentant du Vatican, le cardinal Etchegaray, du représentant des Nations unies, Ricardo Sanchez Sosa, des ministres de l'Etat de l'Amazonie et d’autres personnalités. Signe des temps et du nécéssaire dialogue entre religions, Le président français, Jacques Chirac, et le pape Benoît XVI ont adressé des messages télévisés au symposium.
« Nous devons êtres des citoyens responsables du monde et non de simples consommateurs et des touristes passagers. C'est de nous que dépend l'avenir et notre sort », a souligné Bartholomée Ier dans son discours d'ouverture, tandis que M. Stylianidis a mis l'accent sur l'importance de ce symposium qui est financé par Hellenic aid du ministère grec des affaires étrangères, soulignant qu'il contribue à l'échange de points de vue entre les chefs religieux - dans un pays chrétien -, les experts scientifiques, ainsi qu'à la promotion de cette question au niveau international. « Le gouvernement grec soutient des initiatives comme celles du symposium, qui offre la possibilité à d'importantes personnalités d'envisager plus efficacement les problèmes mondiaux de l'environnement. Nous ne devons pas seulement nous intéresser au problème du pays ou de notre voisinage, mais faire preuve d'intérêt pour un développement durable de l'ensemble de la planète », a-t-il ajouté. M. Stylianidis a encore salué le rôle de Bartholomée Ier qui a gagné le titre de "patriarche vert" en raison de sa sensibilité à l'égard des questions écologiques auxquelles étaient également consacrés les cinq premiers symposiums.
Source : Orthodoxie.com
Vous n'allez quand même pas chercher votre inspiration chez Raël ou chez Michel Onfray. Dire que les sociétés chrétiennes ont davantage contribué au désastre écologique est une contrevérité même si elle est largement véhiculée dans les milieux écolos. La cosmologie d'Hildegarde de Bingen ou de St Albert le Grand sont des modèles de vision écologistes du monde. Ce n'est pas le chrisitianisme mais certaines tendances dans le christianisme apparues à l'époque moderne, qu'il faut interroger et remettre en cause. Les chantres de l'aventurisme techno-scientifique (manipulation génétiques, ogm...) sont antichrétiens jusqu'à la mOelle des os.
outre le fait que l'on ne trouvera nulle part dans l'enseigment de 2000 d'Eglise Orthodoxe le moindre soupçon anti-Vie, donc aussi quoi que ce soit contre l'environnement dont nous sommes certes gestionnaires, mais ça ne veut pas dire qu'on peut en faire ce qu'on veut, je tiens à indiquer que sa sainteté le patriarche Bartholomeos 1er de Constantinople n'est pas "chef de tous les Orthodoxes du monde". L'Eglise ne connaît pas de "chef unique", le fonctionnement pyramidal n'ayant jamais eu lieu d'être (en Occident au premier millénaire non plus).
Je souscris tout à fait à la réflexion de "Marts" ci-avant. Qu'on se souvienne que le marxisme a décrêté être maître de tout destin, y compris de la nature. Ou des paroles rapportées par le pr. Jean-Marie Pelt, entendues chez Monsanto "la Nature est mal faite, nous allons la corriger". Ces gens-là n'ont visiblement pas encore appris la Foi Chrétienne pour aller prétendre pareilles inepties..
Jean-Michel
Chrétien Orthodoxe
militant Nature & Progrès
(nb : le site internet indiqué = lien vers la page sur l'article d'AP traduit en français)