14 novembre 2011

La dernière édition publie un entretien avec Nicolas Hulot, dressant un constat amer du somet de Copnhague.

c'est le  "le souvenir d'un formidable gâchis" qu'on retiendra : "Nous avons bradé l'avenir de nos enfants et compromis celui de millions de citoyens des pays du Sud", s'inquiète Nicolas Hulot. Ce qui s'est passé à Copenhague "résonne comme un terrible bras d'honneur à la conscience citoyenne : on n'a pas écouté les ONG, on les a même mises à l'écart du sommet des chefs d'Etat", dit-il.

Après ce sommet qui "est aussi la faillite de la démocratie", il invite à "adapter nos institutions pour qu'enfin l'intérêt collectif domine et que l'on s'occupe des enjeux à long terme".

"Nous attendions tous finalement beaucoup trop d'Obama, qui arrivait à Copenhague conforté par son prix Nobel de la Paix. Nous avions surestimé sa marge de manoeuvre", ajoute l'écologiste.

Pour l'avenir, "personne ne peut affirmer que les mot des chefs d'Etat vont rester lettre morte", estime-t-il, jugeant que la "seule note positive", à la fin de ce sommet, "c'est que plus personne ne met plus en doute" les enjeux liés au climat.