15 mai 2006

etiquette-energie.gifA l'image d'une solution déjà utilisée pour les appareils électroménagers, comme les lave linges ou frigos, l'étiquette énergie, notée de A à G, est apposée sur tous les véhicules neufs, depuis mercredi dernier, 11 mai. Cette mesure, qui répond à la directive européenne 1999/94/CE du 13 décembre 1999, est mise en œuvre dans le cadre du Plan Climat français qui vise à diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, par rapport à 1990. Or le secteur des transports représente à lui seul 26% des émissions.

Le classement établit une synthèse de deux paramètres essentiels : la consommation de carburant et les émissions de CO2. Cette étiquette permettra sans aucun doute au consommateur de tenir compte du critère écologique dans le choix d'un modèle neuf. Un document de l'ADEME (Classement 2006 des émissions de CO2 des voitures à la vente, 9 mail 2006) mettait récemment  en valeur les progrès en matière de motorisation :   Les émissions de CO2 des véhicules vendus en France ont baissé de 1 gramme en 2005 par rapport à 2004, atteignant une valeur de 152 gCO2/km; 42% des véhicules vendus en 2005 appartiennent aux classes "vertes" A, B, C de l'étiquette énergie/CO2. Mais, comme le rappele Michèle Pappalardo, présidente de l'Ademe, c'est avant tout le comportement des conducteurs qui est la source principale des émissions de CO2  : "Entre une voiture de classe A mal conduite et une classe C bien conduite, on arrive au même résultat. Il faut avoir une bonne voiture et bien la conduire". Ou plutot, ce pas conduire du tout ?