29 mars 2022

Il y a 3 ans de cela, le New York Times s'intéressait au réchauffement climatique à une époque que l'on peut qualifier de préhistorique où la problématique, bien que largement explicitée depuis des décennies, n'avait pas encore atteint le niveau d'impact qu'on expérimente aujourd'hui. En titrant "Time to Panic", l'écrivain David Wallace-Wells tentait une fois de plus d'avertir ses contemporains du risque de notre planète devenant inhabitable.

Mais à part le confinement de 2020, rien ne pouvait enrayer la folle machine humaine et on le constate aujourd'hui, les affaires sont reparties de plus belle en 2021.

Craintes pour l'hiver 2022-2023

Bon mais c'était sans compter avec l'ami Poutine. Avec sa petite folie au Sud Ouest de son empire, il fait trembler la planète énergie et dans les coins du monde, ça s'affole : avec l'annonce du rationnement sur certains produits alimentaires dans les  supermarchés en Belgique, les craintes initiales qu'on portait sur l'approvisionnement à moyen terme en diesel (Source : blog 2000 Watts), s'étendent à tous les secteurs de l'énergie : gaz évidemment mais aussi nucléaire et plus généralement l'électricité. en France , Jean-François Carenco, le président de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), pas le genre de type à l'ouvrir pour rien,  a mis en garde sur d'éventuelles pénuries d'énergie pour la fin d'année (Source : Les Echos).