17 décembre 2013

pollution-air-shangaiAlors que la France est en partie couverte par un épais nuage de pollution, nous réalisons qu’il est nécessaire de favoriser le changement pour préserver la qualité de l’air que nous respirons. De nombreuses études prouvent que la pollution de l’air a des conséquences majeures sur la santé de l’homme. L’OMS annonce des chiffres désastreux pour la France: Entre 8 à 12 mois d’espérance de vie en moins pour les parisiens et 42 000 décès par an seraient causés par les particules fines projetées par les véhicules diesel. Et en Chine, ce n’est guère mieux : Selon une étude menée par The Lancet, la pollution aurait entraîné la mort de 1.2 millions de Chinois en 2010.

Fort heureusement, les pouvoirs publics prévoient un programme national de réduction des émissions polluantes. Et les citoyens aussi participent à cette baisse. La croissance fulgurante du covoiturage et l’expansion du leader Blablacar en Europe laisse penser que le changement opère peu à peu en métropole. Cependant, c’est à l’échelle du monde qu’il faut résonner et non pas à celle d’un territoire, car, rappelons-le, l’air n’a pas de frontières. Il est ainsi très difficile d’en limiter les fracas. Les polluants circulent dans l’atmosphère, les rivières et les mers. Cela ne paraît donc pas étonnant que des régions désertiques comme l’Arctique soit presque aussi polluées que certaines villes. 

Peu avant Paris, c’est en Chine qu’on enregistrait, fin octobre, un pic de pollution historique.  La visibilité était ainsi réduite à 10m seulement et les particules étaient 40 fois supérieures au seuil maximal autorisé par l’OMS. Alarmé, l’Etat décide de détruire 500 barbecues en plein air pour aider les habitants à mieux respirer. Les citoyens n’ont pas manqué de sourire face à la décision du gouvernement, qui estiment  que celui-ci devrait se préoccuper des acteurs de pollution majeurs tel que les centrales électriques et l’automobile. Mais dans un pays en plein boom économique où l’industrie bat son plein, notamment dans la vente de véhicules (250 000 nouvelles voitures en plus circulent chaque année à Pékin), il est difficile d’envisager une réduction de ce marché. Face au coût qu’entraînerait une refonte du système organisationnel, les entreprises sont réfractaires à un tel investissement.

Quelle solution adopter ?

Comme en Chine, la première cause de pollution en France est le trafic automobile. Pour sauver ses citoyens, il faut donc que le gouvernement français suive le modèle de ses voisins Européens (la Suède, l’Allemagne et le Danemark) en restreignant l’usage de la voiture. Par ailleurs, il serait pertinent de mettre en place des avantages fiscaux réservés aux détenteurs de voitures essence. Cela viserait à réduire le nombre de véhicules diesel et les risques néfastes qui y sont associés. Mais, comme le révèle le journal Le Monde : « Ce transfert n'aurait pas que des avantages: il augmenterait de 6 % les rejets de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique ».

Sources :