18 novembre 2007

Al Gore, ancien vice-président de Bill Clinton,  a-t-il définitivement abandonné ses ambitions politiques qui l'avaient mené face à George Bush pendant la présidentielle de l'an 2000 ? Voilà une décision qui honore l'actuel co-détenteur du prix Nobel de la Paix : en diffusant son inoubliable et cruelle "vérité qui dérange", l'homme a déclenché cette année une véritable lame de fond écologique sur les 5 continents, il  vient d'annoncer son recrutement par une entreprise de la Silicon Valley, spécialisée dans le capital risque. L'objectif de cette association, qui se matérialisera pour Al Gore par salaire dont il reversera l'intégralité à l'ONG qu'il a fondé, Alliance for Climate Protection, est d'aider de nouvelles entreprises à démarrer des activités dans le domaine... du développement durable.

Le cabinet Kleiner, Perkins, Caufield and Byers (KPCB) que rejoint Al Gore est déjà connu pour de remarquables investissements dans d'inoubliables réussites de la Silicon Valley : Netscape et Google furent en leurs temps de joyeux bénéficiaires de ces fonds d'investissements, avec les résultats que l'on connait. Son rôle sera largement apprécié, à la croisée des enjeux politicaux médiatiques de la conversion des économies du pétrole à de nouvelles énergies dont la rentabilité n'est pas encore assurée.