30 mai 2006
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Les compétitions sont décidement un moyen efficace de faire parler des énergies alternatives. Finalement, c'est une prouesse de modestie que l'on attend : c'est ici la sobriété énergétique qui est récompensée, plutot que la puissance brute des rallyes classiques ou courses de F1. Financée en grande partie par le CNRS, organisée par Le Centre Énergie Renouvelable Phébus Ariège, la 5e édition de ce Rallye d'étapes de 300km (Gérone - Toulouse) est la seule grande manifestation hispano-française pour le développement des transports utilisant l’énergie solaire. Ce rallye est basé non sur la vitesse mais sur l’autonomie, l’économie, la sécurité, la fiabilité des véhicules et leur adaptation à un usage quotidien.


Les véhicules en compétition sont très variés : du "sunracer" prototype couvert de panneaux photovoltaïques hautes performances jusqu'aux scooters et vélos à assistance électrique, en passant par une Clio et une AX électriques. Pour les véhicules ne portant pas de panneaux solaires, l'électricité sera fournie par des microcentrales solaires fixes, placées sur le toit de bâtiments à proximité du parcours. Le courant est transporté par le réseau électrique français, les productions et consommations contrôlées à la source et aux recharges.

C'est donc au delà du simple véhicule que ce Rallye s'intéresse : il décrit toute la chaine de production de l'énergie en inscrivant l'aprovisionnement en électricité au règlement. Comme le prouve cette photo, il ne se limite pas à la voiture et classe les participants en 5 catégories : Sunracers mono et biplace, Véhicules solaires biplaces compacts, Véhicule électrique chargé à l’énergie solaire sans capteur embarqué, Véhicule électrique à assistance musculaire (le vélo).

Plus d'infos sur le site trilingue du Rallye Solaire Phébus