19 décembre 2006

68958_6910-s.jpgCeux qui se souviennent de l'épilogue du magnifique Soleil Vert, sorte de nourriture compactée qui a donné son nom au film de Richard Fleischer, seule solution pour les milliers d'affamés du New York des années 2020, sentiront peut-être un léger frisson dans le dos à la lecture de cette info, développée par le New York Times. Pas d'inquiétude. S'il s'agit bien d'utiliser l'incroyable potentiel énergétique que représente la multitude de notre humanité proliférante, on ne touchera pas (pas encore?) aux cadavres. C'est d'énergie active qu'il s'agit là. Plus exactement, l'agence d'architecture londonienne The Facility a imaginé un revetement de sol convertissant l'énergie des pas en énergie électrique. Chaque adulte dissipant à chaque pas une moyenne de 8 watts, les architectes, probablement quelque peu névrosés ou obsédés par la prochaine échéance du peak oil, ont imaginé de récupérer le maximum de ce qui habituellement est dissipé en énergie vibratoire, plus ou moins brutalement selon le revêtement. Résultat : l'humain moyen atteint un rendement honnête de 50%, fournissant rien qu'en marchant entre 3 et 5W à chaque pas. A l'aide de générateurs hydrauliques, le choc des pas est converti en électricité. Imaginez le potentiel : certaines stations de métro voient défiler, aux heures de pointe, plus de 30000 personnes à l'heure ! Le procédé, nommé PaceSetter, peut se décliner à l'infini : trottoirs, salles de gym, usines... A quand la rénumération au kilowatt ? (via ecostreet blog)