25 septembre 2006

virgin-clinton.jpgLe PDG de Virgin démarrait les affaires en 1972 en créant un label de production musicale Virgin Music qui n'est aujourd'hui plus qu'un souvenir : Sir Branson le revendait à EMI en 1992 pour se lancer dans d'autres aventures, certainement tout aussi juteuses. Parmi les branches du baobab Virgin, l'activité de transport aérien tient une place primordiale. C'est surement le flair prometteur de Richard Branson qui a motivé sa décision d'annoncer, la semaine dernière, sa volonté de dédier une grand part de son chiffre d'affaires à la lutte contre le réchauffement climatique. C'est l'une de plus grosses promesses du genre, qui fut énoncée au cours d'une conférence de presse de la Clinton Conference Initiative, fondée par l'ancien président des Etats Unis qui souhaite promouvoir "une autre mondialisation".

Les mauvaises langues avanceront que seule une réduction radicale du traffic aérien pourrait influer positivement sur les émissions globales de CO2. Richard Branson, de son coté, souhaite développer les biocarburants. Concrètement, cela se traduit déjà par le soutien du groupe Virgin à la société Californienne Cilion dont l'objectif est de transformer le grain de maïs en éthanol. Pour marquer le coup, l'ensemble des actions du groupe de Richard Branson s'est auto proclamé Gaia Capitalism Project, un beau néologisme qui emprunte à la théorie de James Lovelock (Lire : Hypothèse Gaia, éditions Flamarion) ses plus belles lignes : coopération avec la nature, intégration environnementale... Le futur est il en marche chez Virgin ?