4 décembre 2015

george-steinmetz-male« Je suis un photographe qui vole, pas un pilote qui prend des photos »

Collaborateur régulier de la revue Geo et du National Geographic Magazine, George Steinmetz s’est notamment illustré dans les prises de vue panoramiques qu’il obtient perché sur son parapente expérimental. C’est de loin, selon lui, le meilleur moyen de réaliser des photographies aériennes, puisque cette plateforme lui permet d’avoir une vue illimitée à la fois horizontalement et verticalement sur les paysages.

Très peu encombrant, et ne nécessitant pas une aire de décollage très étendue, l’appareil peut être transporté partout, ce qui donne au photographe une grande liberté d’action et lui permet de prendre des photographies facilement dans le monde. Grâce à ce parapente motorisé, George Steinmetz peut pénétrer les endroits isolés, inaccessibles pour tout autre appareil.

La montée des eaux à La Gacilly (56)

La Maison de la photographie a ouvert ses portes en 2014 à La Gacilly, devenu haut-lieu de la photographie grâce à son festival annuel lancé par la Fondation Yves Rocher. Parmi ses programmes, soutenir les photographes engagés. A ce titre, et en résonance avec la COP21, La Maison de la photographie propose une exposition des clichés de George Steinmetz sur le thème de la montée des eaux. Durant plusieurs mois, le photographe a parcouru le monde pour montrer les dégâts causés par la montée des eaux, l’une des conséquences du réchauffement climatique.

L’exposition montre un état des lieux mais évoque également les différentes actions menées par les hommes pour lutter contre ce fléau. En témoigne cette somptueuse photographie de Malé, capitale des Maldives, entourée d’une barrière de défense contre les eaux. Cet archipel de l’Océan Indien se situe à seulement 1 mètre du niveau de la mer et menace d’être totalement inondé avant 2100. Ou encore ce véritable parc d’éoliennes et ces digues qui, en Hollande, permettent le pompage permanent des eaux et la protection des terres agricoles situées pour la plupart sous le niveau de la mer.

La photographie au service de la prise de conscience

C’est donc un témoignage photographique, qui va dans le sens de la COP21, alertant sur le réchauffement climatique et rappelant qu’ au-delà d’une augmentation de 2° de la température, certains pays seraient rayés de la carte. Pour George Steinmetz : « cette exposition doit agir comme une véritable prise de conscience pour comprendre que chaque être humain doit se mobiliser ».

La Montée des eaux - Exposition photographique à La Maison de la Photographie- La Gacilly (56)
Du 28 novembre 2015 au 21 février 2016
Entrée libre