25 janvier 2011

PARIS, 25 jan 2011 (AFP). La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a estimé que le lancement d'un appel d'offres pour développer l'éolien en mer, annoncé mardi par Nicolas Sarkozy, constitue "une victoire sur les climato-sceptiques et les grenello-sceptiques".

La ministre, interrogée à l'Assemblée nationale, a confirmé les noms des cinq sites retenus pour accueillir les premières éoliennes en mer françaises à l'horizon 2015: Dieppe-Le Tréport (Seine-Maritime), Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Nicolas Sarkozy a annoncé mardi à Saint-Nazaire l'ouverture au 2e trimestre 2011 d'un appel d'offres pour la construction d'éoliennes en mer d'une capacité de 3.000 mégawatts, pour un investissement de l'ordre de 10 milliards d'euros.

"Avec une puissance de 3.000 MW, le président de la République et le Premier ministre ont retenu la plus ambitieuse des options envisagées", a souligné NKM, répondant à une question du député (UMP) de Seine-Maritime Daniel Fidelin.

"C'est une victoire du Grenelle, une victoire sur les climato-sceptiques et les grenello-sceptiques", a-t-elle lancé sous le regard approbateur de Jean-Louis Borloo, ex-ministre de l'Ecologie désormais député (apparenté UMP) du Nord.

"Nous serons très vigilants pour que le cahier des charges (de l'appel d'offres) intègre de bons critères, des critères qui permettent de faire émerger une filière industrielle en France. La France a tous les atouts pour être le leader mondial de l'énergie éolienne offshore", a ajouté NKM.