19 septembre 2008

PARIS, 19 sept 2008 (AFP). Nicolas Sarkozy est opposé à la mise en place de toute nouvelle fiscalité sur des produits de grande consommation, en raison de "la situation économique et des tensions actuelles sur le pouvoir d'achat", selon un communiqué de l'Elysée diffusé vendredi soir.

Lors d'une réunion d'arbitrage sur la fiscalité écologique et le bonus-malus, le président de la République a réaffirmé, "compte tenu de la situation économique et des tensions actuelles sur le pouvoir d'achat, son opposition à la mise en place de toute nouvelle fiscalité sur des produits de grande consommation", selon l'Elysée.

La réunion au palais présidentiel s'est tenue en présence de Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie et du développement durable, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, auxquels s'étaient joints Eric Woerth, minsitre du Budget, et Luc Chatel, secrétaire d'Etat à l'Industrie et porte-parole du gouvernement.

"Dans le cadre du projet de loi de finances à venir, seuls seront mis à contribution les activités polluantes et les produits néfastes à l'environnement que sont les décharges, les incinérateurs, l'extraction de granulats, les pesticides et l'émission de poussières. L'objectif est, à chaque fois, de favoriser des comportements plus respectueux de l'environnement", lit-on dans le communiqué.

Selon la même source, M. Sarkozy "entend ainsi demeurer fidèle aux engagements du Grenelle de l'Environnement. Il convient de poursuivre leur mise en oeuvre pour préparer l'ère de l'après-pétrole, lutter contre le changement climatique et préserver notre planète".