Le comité opérationnel Recherche issu du Grenelle de l'environnement présentait aujourd'hui 80 propositions sur six grands axes, à la ministre Valérie Pécresse, qui a confirmé une enveloppe de 1 milliard d'euros sur trois ans pour la recherche pour l'environnement.
Le comité, présidé par Marion Guillou, a centré ses propositions sur six thématiques : "agriculture, milieux, eaux et biodiversité", "santé et environnement", "ville urbanisme et habitat", "énergie, économie d'énergie et de matières premières", "transport et mobilité", et "une recherche au service de la société et à son écoute".
La ministre de la Recherche a souligné "l'importance que jouera la recherche dans le Grenelle de l'Environnement" et a rappelé que le gouvernement avait décidé de consacrer un budget de "1 milliard d'euros sur 3 ans" pour la recherche dans le développement durable.
Dans ce budget figure un fonds créé à l'Agence de l'Environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) pour "financer les démonstrateurs technologiques dans le domaine de l'énergie", a-t-elle précisé.
Parmi les recommandations faites par le comité figure par exemple une "cartographie, par grandes régions, des enjeux, des vulnérabilités, des risques", pour s'adapter à l'évolution des conditions climatiques, des actions concernant les économies d'énergie et de matières premières, le stockage du CO2, les véhicules hybrides, les nouveaux matériaux, les biotechnologies, la mise en place de pôles régionaux santé-environnement...
Le comité préconise également l'élaboration d'une "charte nationale de l'expertise", destinée à "généraliser et harmoniser les bonnes pratiques en la matière". Mme Pécresse a déclaré souhaiter qu'elle soit "élaborée sous six mois".
Mme Guillou a souligné en remettant son rapport que les actions recommandées par le comité nécessitaient "des décisions financières (...), mais aussi des actions de sensibilisation", avec entre autres des débats sociétaux sur les nouvelles technologies telles que le génie génétique ou les nanotechnologies.
