15 décembre 2007

Royal Dutch Shell, la plus grosse des 5 majors du pétrole, s'installe sur l'archipel pour développer une forme de biocarburant vers laquelle tendent de plus en plus d'investissements. Alors que de nombreux intervenants non gouvernementaux s'engagent pour un moratoire sur le développement des agro-carburants, la culture d'algues  pourra-t-elle sans graves effets secondaires prendre la relève des réserves fossiles ?

L'usine, dont la construction va démarrer "immédiatement", cultivera des micro-algues qui ont la particularité de se multiplier très rapidement, et qui produisent selon les initiateurs du projet "au moins 15 fois plus d'huile végétale par hectare que les alternatives comme le colza, le soja ou le jatropha".

Si le projet s'en tient pour le moment au prototype, une usine commerciale pourrait, selon le Financial Times, mobiliser 20000 hectares de surface marine. Quels seraient les impacts d'une telle mise en production d'un espace sauvage ? Voilà des questions sur lesquelles se pencheront les scientifiques des universités américaines de Hawaï, de Southern Mississippi, et de Dalhousie, dans la province canadienne de Nouvelle-Ecosse, qui ont pris part active dans ce projet pilote.