19 janvier 2007
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A Metz, les étudiants sont passés à l'action. Les conférences du master de management franco allemand de l’Université Paul Verlaine de Metz organisent le 6 février prochain, une conférence sur le réchauffement climatique. Pour cette occasion, nous avons rencontré la petite équipe afin d’en savoir plus sur cette réunion d'information essentielle, et sur l’envers du décor: nous espérons ainsi susciter de nouvelles vocations afin que se démocratise dans la conscience populaire l'idée impalpable, encore trop abstraite,  d'un bouleversement mondial inéluctable.

Pourquoi avoir choisi le sujet du réchauffement climatique ?

Tout d’abord parce que c’est un sujet d’actualité, on en parle souvent dans les médias et on le ressent ! Il fait bien trop chaud pour un mois de janvier. On est en plein dedans ! On en parle beaucoup sans vraiment savoir ce qu’il se passe. C’est assez dommage parce qu’on ne sait pas trop ce que nous pourrions faire pour améliorer les choses. En plus il y a plusieurs thèses, il y a ceux qui pensent que ce n’est pas grave et d’autres qui ont un discours alarmant sur le sujet. Nous voudrions, par le biais de cette conférence, rendre la chose plus claire pour qu’un maximum de gens comprennent mieux la situation.

Quels vont être les thèmes abordés lors de cette soirée ?

Il sera question d’un état des lieux général de notre planète, d’un bilan sur nos consommations d’énergies, des effets du gaz à effet de serre, des conséquences de la tempête de 1999 en Lorraine. Enfin, un intervenant présentera des petits conseils visant à faire des économies d’énergie.

Mais vous vous éloignez du domaine franco allemand de votre diplôme. Ce n’était pas un peu problématique pour votre hiérarchie ?

Pas vraiment puisqu’on nous a donné carte blanche pour le thème de la soirée. On ne voulait pas faire quelque chose sur le marché du travail franco-allemand ou traiter un autre sujet très fermé qui s’adresserait à nos camarades de promo et à quelques autres étudiants. On voulait faire quelque chose qui intéresserait beaucoup de personnes.

Lorsque nous avons choisi d’organiser une conférence, c’était pour faire passer un message, pour apporter quelque chose à un maximum de personnes.

On organise un événement qui va ressembler à quelque chose que nous aurions aimé voir ; une conférence pas trop technique sur un sujet brûlant à la suite de laquelle le public peut poser des questions. C’est aussi simple que cela !

Qui va orchestrer la conférence ? Qui va intervenir ?

Nous avons fait appel à des personnes issues du monde scientifique(Monsieur Delmotte du CNRS/CEA), d’association (Monsieur Drogou des « amis de la Terre »), de l’administration (Monsieur Vande Maele du SERFOB) qui seront à même d’expliquer les choses à un public de non professionnels. Nous avions en tête une sorte de vulgarisation scientifique.

En ce qui concerne la modération, Monsieur Lecouturier, professeur de sciences physique à l’Université Paul Verlaine de Metz va jouer les chefs d’orchestre.

Nous tenons à préciser que les intervenants nous font la gentillesse d’intervenir gracieusement.

Comment vont être amenés les sujets ?

Chaque intervenant dispose d’une vingtaine de minutes pour traiter d’un thème que nous avons défini ensemble lié au réchauffement climatique.

Le modérateur va introduire chaque intervenant avant qu’il ne prenne la parole et va faire des ponts entre les exposés. Puis, il y aura un temps de questions-réponses avec le public.

Comment s’est déroulée l’organisation de cet événement ?

Avez-vous été aidé pour ce projet, pour trouver les conférenciers par exemple?

Pour l’affiche c’est un ami allemand qui nous l’a faite, ce qui est donc une grande économie ! Nous avons aussi reçu une aide financière de l’Université Paul Verlaine de Metz. En ce qui concerne la recherche d’intervenants, nous nous sommes renseignées sur internet en ciblant des personnes de la région ou de la région parisienne, question de budget !

Nous avons rencontré des difficultés pour trouver des sponsors. Il est vrai que en tant qu’étudiantes, on ne nous prend pas au sérieux parfois. Mais dans l’ensemble, ça s’est bien passé jusqu’à aujourd’hui. On croise les doigts pour la suite.

Merci !